Dépression saisonnière

Les vacances d’été terminées vous reprenez le travail début septembre avec entrain. Cependant, petit à petit courant septembre, votre humeur change, la fatigue s’installe et vos besoins de sommeil augmentent. Puis courant octobre votre énergie baisse encore, vous êtes de plus en plus attiré par le sucre, votre poids augmente comme votre anxiété, mais votre libido, comme votre estime de vous,  baissent régulièrement…

Ça vous rappelle quelque chose ? Cette situation est caractéristique de ce que l’on appelle la dépression saisonnière. C’est un trouble dépressif survenant lors de changements saisonniers, très souvent en automne-hiver.

Quelles sont les causes de la dépression saisonnière

Encore mal connue, l’origine de la dépression saisonnière reste en grande partie un mystère, même si de nombreuses hypothèses existent.

En plus d’éventuelles prédispositions génétiques ou de sexe (les femmes sont plus touchées que les hommes et particulièrement en période de préménopause), la diminution de la durée du jour semble le facteur le plus impactant.

Avec l’arrivée de l’automne et la diminution du jour, de multiples mécanismes et réactions cellulaires se déclenchent pour modifier l’équilibre biochimique de notre corps.

Nos cellules au cœur du mécanisme de la dépression saisonnière

A partir de l’automne, puis en hiver, la lumière du jour est moins présente. La phase de production de mélatonine (notre hormone « du sommeil ») est donc plus longue. Pour fabriquer de la mélatonine il faut de la sérotonine, son précurseur direct, qui est aussi notre hormone « du bonheur ».

Ainsi, plus nous produisons de mélatonine plus nous baissons notre taux de sérotonine. Notre hormone « du bonheur » baisse, avec pour conséquence de perturber notre sommeil, notre humeur et notre appétit, tous les symptômes typiques de la dépression.

Comme inverser la tendance et retrouver notre tonus au quotidien ?

Lors de nos formations en naturopathie nous abordons les techniques d’actinologie qui concernent l’action biologique exercée par les rayonnements naturels comme ceux du soleil ou par des sources lumineuses artificielles.

Ainsi pour inverser la tendance dépressive et retrouver notre tonus au quotidien, la solution la plus rapide, validée scientifiquement, est l’usage de la luminothérapie dès les premiers symptômes : s’exposer 30 minutes par jour, de préférence le matin, avec une lumière dont l’intensité est d’au moins 10 000 lux à environ 50 cm du visage.

De nombreux modèles de lampes de luminothérapie existent, certains à moins de 50€ et aussi simple à transporter qu’une tablette numérique. Pour faciliter son usage, incluez votre séance de luminothérapie dans un de vos rituels habituels : en prenant votre petit déjeuner, en vous maquillant, en débutant votre journée de travail devant l’ordinateur avec votre lampe juste à côté, etc.

Et la nutrition et la micronutrition dans tout ça ?

La prévention, elle, passe par une alimentation équilibrée, variée, avec des aliments bruts et préparés maison où les végétaux dominent dans votre assiette. Ainsi vous maximisez vos apports en vitamines, minéraux, oligoéléments et antioxydants. Nutrition et micronutrition sont des domaines très importants en naturopathie que nous abordons lors de nos formations dans les cours d’hygiène vitale et de nutrition.

Notre système nerveux, cerveau et aussi système digestif (notre « deuxième cerveau »), raffolent également de certains micronutriments, comme les acides gras de type oméga-3 et la vitamine D, qui réduisent les risques de dépression saisonnière.

Les principales sources d’oméga-3 sont les poissons (sardines, harengs, truites, maquereaux, saumon, etc.) et les graines et leurs huiles (noix, lin, chanvre, cameline, colza, etc.). Donc n’hésitez pas à consommer des petites poissons gras 3 fois par semaine et des huiles végétales riches en oméga-3 avec environ 2 cuillères à café par jour en assaisonnement.

Pour la vitamine D, en plus de l’exposition au soleil, on retrouve les mêmes sources alimentaires marines que les oméga-3 avec les poissons.

Néanmoins, en cas de dépression saisonnières installée, la supplémentation quotidienne en oméga-3 et en vitamine D est souvent conseillée de l’automne au printemps.

Que la lumière soit !

Pour lutter efficacement contre la dépression saisonnière, ne restez plus dans l’ombre, sortez au grand jour, sortez votre lampe de luminothérapie et faites de l’exercice au quotidien.  

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